Au nom de l’association Mémoire, Histoire des Républicains Espagnols de l’ Yonne, que je préside, je joins nos remerciements à ceux que vous a adressé M. Bernard Pernuit.

Merci à tous ceux qui de près ou de loin nous ont aidé à réaliser cette exposition.

Merci à vous M. Pernuit d’avoir accepté dès notre première rencontre l’idée de cette exposition et d’avoir donné les instructions pour nous en faciliter la réalisation.

Merci aussi à Sylvie Ballester Radet qui avec son bel enthousiasme a su non seulement mener ce projet à son terme mais aussi l’entourer de diverses manifestations qui je l’espère vous intéresserons et vous permettrons d’approfondir votre connaissance de cette période noire de notre histoire. Je dis notre histoire car à l’instar de M. Henry Farreny, professeur des universités honoraire, je ne considère pas la guerre d’Espagne comme seulement une guerre civile mais comme une guerre contre le fascisme naissant en Europe.

Merci également au personnel de la Bibliothèque notamment à Francis pour son aide précieuse et merci enfin au service « com »de la ville pour la réalisation de l’affiche et des documents afférents à cette exposition.

Un petit mot sur notre association MHRE 89

Elle a été crée il y a maintenant 3 ans à l’initiative de 3 fils de réfugiés espagnols :

– M. Francisco Romero, Président fondateur. Il est absent aujourd’hui, pour raisons familiales, mais parmi nous néanmoins à travers ses aquarelles qui enrichissent notre exposition.

– M.Ivan Larroy notre secrétaire, historien, mémoire et cheville ouvrière de notre groupe, ici présent qui co-animera le 5 novembre une conférence avec Georges Maire sur l’arrivée des réfugiés dans l’Yonne et dans le Sénonais.

– le troisième fondateur Jean Gilles Munoz a quitté notre région.

Nous comptons environ 130 adhérents, fils, petits fils de réfugiés espagnols mais aussi des sympathisants et nous nous réunissons 2 fois par an : au printemps et à l’automne pour des moments de réflexion et d’échanges autour de conférences, d’expositions, de projections de films mais aussi pour des moments plus festifs (repas, musique, théâtre etc.) et je salue ceux qui se sont joints à nous aujourd’hui.

En nous ouvrant les portes de la bibliothèque, la ville de Sens nous permet de témoigner et ne pas oublier que nos parents, pour avoir voulu défendre la République et ses idéaux ont été :
–  soit fusillés (plus de 2000 fosses communes encore à ouvrir, sans doute plus de 100000 personnes abandonnées sans sépulture)
–  soit emprisonnés, spoliés, humiliés et maltraités pour ceux qui sont restés ou qui sont retournés en Espagne pendant la dictature.
–  soit condamnés à un long exil.

–  Pour mémoire, plus de 500 000 personnes ont passé la frontière des Pyrénées entre 1936 et 1939. Parmi eux plus de 10 000 espagnols seront déportés dans les camps d’extermination allemands pour faits de résistance : Buchenwald Dachau et surtout Mauthausen où 7000 d’entre eux trouveront la mort.

NO PODEMOS OLVIDARLOS - NOUS NE POUVONS LES OUBLIER